#découverte

Jury Jeunes  
Ciné sans Frontières

Les membres du Jury jeunes du 11ème festival Ciné Sans Frontières vous font découvrir leurs critiques des quatre films en lice pour « Le prix du Jury Jeunes » sans évidemment dévoiler le lauréat qui sera annoncé lors de la cérémonie de clôture le mercredi 9 juin à 20h30 au cinéma Grand Ecran de La Teste.

A girl from Mogadishu

Synopsis

Ifrah Ahmed, quitte son pays ravagé par la guerre pour rejoindre sa tante aux  USA. Mais c’est à Dublin qu’elle arrive. Ne connaissant personne, timide, ne parlant pas l’anglais il faudra beaucoup de détermination et de courage pour réussir sa nouvelle vie.

 

Réalisateur : Mary McGuckian

Ce film est poignant et intense

Critique

Mary McGuckian réalise son dernier film A girl from Mogadishu qui raconte l’histoire d’Ifrah, jeune femme somalienne victime de mutilations génitales féminines (MGF). Ce film est poignant et intense dès le début grâce aux émotions que peut ressentir le spectateur dans son récit et sa réalisation.

 

Les plans du film s’accompagnent d’un éclairage très maitrisé et d’une bande son multiculturelle naviguant entre l’Afrique et l’Irlande réalisée par Nitin Sawhney. Vous apprécierez ce film grâce à son sujet et vous en apprendrez plus sur le combat contre les MGF mais aussi sur l’immigration, l’intégration et la guerre.

Rédigé par Kromwel Virgile et Téchené Pauline

 


 

Los lobos

Synopsis

Max, 8 ans et Leo, 5 ans quittent le Mexique pour les Etats-Unis avec leur mère Lucia à la recherche d’une vie meilleure. Tandis que celle-ci travaille sans relâche, ils restent seuls dans l’appartement vide. Tout en devant respecter les 7 règles d’adaptation sociale fixées par leur mère, ils donnent libre cours à leur imagination.

 

 

Une image réaliste du rêve américain…

Critique

Captivant et touchant, un huit-clos qui ne vous laissera pas indifférent!! Un partage des émotions fortes et émouvantes grâce au jeu des deux jeunes frères et acteurs, talentueux et communicatifs Maximiliano et Leonardo Najar Marquez.

Des plans simples mais minutieux mettant en valeur une photographie bien maitrisée. Une auto-biographie sensible, éloignée du rêve américain. À voir absolument pour sa réalisation originale et structurée.

Rédigé par Vallier Léa et Kromwel Virgile

 

Réalisateur : Samuel Kishi Leopo

 

Palazzio di giustizia

Synopsis

Dans un grand tribunal italien, au cours d’une journée ordinaire, Viale attend d’être jugé. Son crime? Avoir poursuivi puis tué l’un des deux voleurs qui lui ont soustrait les recettes de sa station-service.

Magia, qui a survécu, attend sournoisement de l’autre côté des barreaux et fait confiance à la rhétorique inébranlable de son avocat. Dehors, sa compagne Angelina attend de savoir, en compagnie de sa fille Luce, s’il sera jugé coupable.

Face à elles, assise et nerveuse, Domenica espère que Viale, son père, sera acquitté pour légitime défense. Toutes ces vies, en équilibre instable, se croisent dans le tourbillon d’une machine judiciaire où l’attente se cristallise et où le jugement tarde à arriver.

Là où les relations balayent la tension

Critique

Plongés au cœur d’un palais de justice, où la tension d’un procès résonne, une petite fille espiègle va créer des relations insoupçonnées. Chaque petit détail compte, chaque regard, chaque mouvement de bouche amène le jeu des acteurs à faire une retranscription du ressenti des personnages, de la tristesse à la joie, de l’humour à l’amour. Les musiques accentuent les vibrations des émotions et l’ampleur des discours. Tandis que la technique des lumières et de la caméra nous plonge encore plus dans cette ambiance.

Des questions de société sont soulevées telles que la légitime défense et la culpabilité.

Les évolutions auxquelles nous assistons nous font changer notre perception de l’ambiance générale, et agrémentent la longueur des scènes. L’ambiance froide du tribunal est nuancée par le rôle d’une petite fille représentant la simplicité.  Le film vous fera apercevoir une contradiction entre le palais de justice et les relations qui n’en tiennent pas compte.

Rédigé par Tristan Salles, Flora Lacroix et Khadija Renard


 

Persian lessons

Synopsis

1942, dans la France occupée, Gilles est arrêté pour être déporté dans un camp en Allemagne.

Juste avant de se faire fusiller, il échappe à la mort en jurant aux soldats qu’il n’est pas juif mais persan. Ce mensonge le sauve momentanément puisque l’un des chefs du camp souhaite apprendre le farsi pour ses projets d’après-guerre.

Au risque de se faire prendre, Gilles invente une langue chaque nuit, pour l’enseigner au capitaine SS le lendemain. La relation particulière qui se crée entre les deux hommes ne tarde pas à éveiller la jalousie et les soupçons des autres …

 

 

Une histoire palpitante et émouvante !!

Critique

Nous avons aimé ce film essentiellement grâce à son scénario. En outre, les décors représentant la Seconde Guerre Mondiale, les camps de concentration et de transit sont réalistes, offrant de superbes plans.

L’histoire de ce film est basée sur le mensonge de Gilles, le personnage principal, interprété par Nahuel Perez Biscayart. Chaque acteur se démarque grâce à une interprétation réaliste, permettant au spectateur de s’imprégner des scènes et de pouvoir ainsi ressentir leurs émotions. La simplicité, la beauté des plans et les couleurs sont également des points positifs à souligner. La technique, le cadrage et la mise en scène sont des éléments essentiels à la qualité de ce film.

L’évolution des tensions et des relations entre les personnages sont perceptibles tout au long du film et vous ne serez pas déçus par le final inattendu.

Rédigé par Bon Lilou, Berbiale Anaïs, Thouvenin Samuel

Réalisateur : Vadim Perelman

EN SAVOIR PLUS SUR LE FESTIVAL

 

Association Ciné sans frontières

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