Halte Nautique : une intégration dans un milieu naturel

Vous pourrez retrouver dans cet article l’histoire de la création de la halte nautique ainsi que des informations sur le Lac de Cazaux


 

Création de la Halte nautique

Un projet visionnaire porte par un homme durant 24 ans

C’est en 1964 que l’idée de la création de la Halte nautique est née dans l’esprit de Jacques BESSOU, adjoint spécial de Cazaux, créateur du syndicat d’initiative. Il est l’homme qui a porté le projet pendant plus de 24 ans jusqu’à son inauguration le 22 juillet 1988. Cette création faisait partie d’un plan global d’aménagement des bords du lac dont il était l’un des pilotes.

 

Il faut imaginer ce site en 1964. Il fallait emprunter un unique chemin forestier à travers le marais pour atteindre les berges du lac. Des centaines de bateaux étaient amarrés sans autorisation, menaçant un milieu naturel fragile : roselières, prise d’eau potable, habitats faunes et flores des milieux naturels humides.

 

Ma vision, concilier le développement touristique et la protection du milieu naturel

En interne d’abord, obtenir un consensus de l’ensemble des membres du Conseil municipal, ce qu’il obtient par un vote unanime, après bien des débats sur l’utilité publique, les risques environnementaux, financiers…

 

En externe, l’Armée, inquiète pour la sécurité de la base aérienne 120 qui effectue des exercices de tirs aériens et terrestres. L’Armée, propriétaire de la partie girondine du lac, une particularité qui conditionne les activités lacustres possibles. En effet, la commune de La Teste de Buch dispose d’un contrat avec l’Armée (Autorisation d’Occupation Temporaire) qui la désigne comme gestionnaire du site. Mais cette autorisation est conditionnée au respect de plusieurs obligations : balisage des zones d’activités nautiques, interdiction de concéder des droits à activités commerciales, limitation du droit de navigation sur la partie militaire du lac…

 

Enfin, les services de l’Etat, les associations de défense de l’environnement (SEPANSO, Forêt usagère …) manifestèrent leurs réticences et réclamèrent des contreparties à la mise en œuvre du projet :

  • Protection intégrale des marais voisins et des rives du lac jusqu’à Peyroutas
  • Création d’un centre d’exposition sur les milieux naturels (cabane de la Gemayre)
  • Aide à la découverte des milieux naturels (promenades guidées, documents d’information…)
  • Et surtout, le lieu devait être une « Halte à bateaux » et pas un port.

UNE DISTINCTION FONDAMENTALE QUI FAçONNE LE PAYSAGE D’AUJOURD’HUI

Cette distinction est fondamentale dans l’aménagement du site. Elle exclut toute possibilité d’exploitation commerciale ou industrielle du site. Pas de chantiers navals, pas de commerces nautiques, pas de zone technique, pas de zone de carénage ou de distribution de carburant.

Un trou d’eau, des pontons, de l’eau, de l’électricité et… des bateaux. La mise en œuvre de ces demandes façonne encore aujourd’hui la philosophie et l’esthétique du lieu. Ce parti pris environnemental donne tout son cachet au site. Le bois et la pierre dominent le lieu et permettent son intégration parfaite dans son environnement naturel.

 

UN LIEU DE RENCONTRE AU DELA DE LA PLAISANCE

Aujourd’hui, 350 bateaux, rangés par tailles et types, sont amarrés dans la Halte sur des pontons flottants en bois. Chaque emplacement dispose de l’eau et de l’électricité. L’ancienne cabane de résinier a été transformée en capitainerie totalement intégrée dans le paysage, les pierriers et les darses sont désherbés sans produits phytosanitaires (brulage pour le pierrier, arrachage manuel pour les herbes invasives sous-marines). Une cale de mise à l’eau publique et gratuite permet à tous les plaisanciers de mettre leurs bateaux à l’eau et de profiter du lac.

 

Les cheminements doux (voirie partagée, piste cyclable, promenade en bois) permettent à tous, y compris aux personnes à mobilité réduites de profiter des plaisirs nautiques. Des dispositifs d’aide à l’accès aux bateaux pour les personnes en fauteuils sont positionnés en synergie avec le Cercle de Voile de Cazaux Lac qui est labellisé « Handivoile ».

 

Tout contribue donc à faire de ce lieu un des atouts majeurs de la commune de La Teste de Buch avec la Dune du Pyla, les plages océanes, la forêt usagère, le port de La Teste de Buch.

Un espace convivial, attirant promeneurs locaux, touristes de passage et plaisanciers. Un lieu de rencontre fidèle à l’esprit de son père spirituel : Jacques BESSOU.

 


 

De la désolation à l’aménagement

A L’ORIGINE UN PAYSAGE ET DES USAGES DE MARAIS LANDAIS

Comme d’autres étangs landais, le lac de Cazaux Sanguinet est coupé de l’océan dès le XVIIe siècle. En cause, les sables qui viennent obstruer l’exutoire de la rivière Gourgue entre La Salie et Le Trencat.

 

Les dunes blanches, nues, qui l’entourent et les marais qui se développent sur ces rives, rendent l’endroit inhospitalier. Le botaniste Jean-Florimond Boudon de Saint Amans, en 1801, contemple « Un morne silence, des eaux monotones, des rivages désolés  (…) en face cet étang immobile qui réfléchit le ciel, à droite  les tristes dunes, à gauche une vaste solitude, sous nos pieds la cendre des morts, derrière nous la forêt sombre » (Voyage agricole, botanique et pittoresque dans les Landes).

 

Mais il s’agit là d’une solitude toute relative : la forêt est alors fréquentée par des résiniers, des charbonniers, des muletiers… Et aussi par des vaches sauvages (E. Courtès, Si Cazaous m’ère countat). Les pêcheurs en apprécient les eaux poissonneuses (brochets, tanches, anguilles, perches gardons) et les chasseurs ne sont pas en reste (chasse à courre, chasse au gibier d’eau).

 

À l'origine un paysage et des usages de marais Landais

UNE ATTRACTIVITE GRANDISSANTE

Bientôt, des voitures à sables mènent des visiteurs jusqu’au lac. Cazaux devient une destination d’excursion prisée.

A tel point que dès le début du XXe siècle, Pierre Valmont Bal, dans son : « Etude sur le passé et l’avenir de Cazaux », présente le tourisme comme une des ressources d’avenir :

« Le voisinage d’Arcachon assure à notre village des visites journalières qui profitent à bien des travailleurs tels que : maîtres  d’hôtel, voituriers, guides, chasseurs, bateliers, pêcheurs…  On sait que l’excursion de Cazaux tient le record des promenades parmi celles des alentours, grâce à son magnifique Lac, le plus beau de France »

Le regard que l’on porte sur ce paysage change : il devient promesse d’avenir. C’est alors la grande aventure de la mise en valeur des landes. Le creusement du canal des Landes (1834) permet, jusque vers 1860, de drainer les ressources de l’arrière pays (résines, poteaux de mine…) Il régule désormais les eaux du lac et contribue à l’assèchement des marais. La route (1867-1881), puis le train (1877) diminuent les distances et rendent les plaisirs de la plage et du nautisme plus accessibles.

Un immense plan d’eau, une plage en pente douce à l’abri des dunes, autant d’atouts qui font désormais des rives du lac un lieu très apprécié par les familles. Dans les années 1890, deux bateaux à vapeur, Le Cazalin et Le Mistral sont mis en navigation. Des aménagements se font petit à petit : à la buvette de Mme Olive succède une guinguette devenue le café Beau-Site (1935). Jean Labat, « L’inventeur de Cazaux-plage » (SO, 18/7/1997), propose aussi aux villégiateurs des bateaux pour la promenade.  Un club de voile, le Cercle de Voile de Cazaux-Lac, s’installe.

UN NECESSAIRE AMENAGEMENT

Le succès est tel, inscrit à l’inventaire des sites pittoresques en 1978, que des problèmes se posent bientôt. Outre les constructions illicites, se posent surtout des problèmes d’hygiène et  de sécurité. Route étroite, stationnement anarchique, rendent l’intervention des pompiers en cas d’incendie ou d’évacuation des blessés difficile, les sanitaires manquent, la plage est exigüe, surchargée… Le problème est posé : il s’agit d’accueillir les touristes dans de bonnes conditions en assurant une bonne intégration au site et en respectant les boisements.

La solution sera un aménagement global des rives du lac : une nouvelle voie d’accès plus large, des aires de stationnement, des cheminements piétonniers, des aires de pique-nique, des sanitaires, des postes de secours, une aire d’atterrissage pour l’hélicoptère, ainsi qu’un sentier botanique et un centre d’information (La Gemeyre). Un hangar à bateaux pour le cercle de voile (1984) et la halte nautique (1988) complètent ces aménagements qui font du lieu un modèle d’aménagement touristique, terrestre et nautique respectant son environnement.

 

L’équilibre des usages et des sites est garanti par une règlementation particulière prenant aussi en compte la présence de la base militaire et de son champ de tir. Cette règlementation est disponible à la Capitainerie.

Il appartient à chacun d’en prendre connaissance et de la respecter afin de profiter au mieux des merveilles proposées par le lac et la forêt usagère.

 


 

Un site au coeur d’un milieu privilégie

 

Quand le visiteur arrive du centre de Cazaux par la route qui surplombe la Halte nautique, celle-ci lui apparaît comme une pierre précieuse, enchâssée dans l’anneau bleu du Lac, blotti au sein de l’écrin vert de la forêt usagère.

Cette vision idyllique correspond à une réalité géographique, géologique, historique et juridique.

Le lac de Cazaux-Sanguinet une merveille naturelle, un atout majeur à protéger

A cheval entre 2 départements, Landes (pays de Born) et Gironde (pays de Buch), le lac de « Cazaux-Sanguinet », avec ces 55 km2, est le deuxième plus grand lac naturel d’eau douce de France après le lac Léman (Franco Suisse). Contrairement à beaucoup de lacs, ses eaux sont dites « oligotrophes » c’est-à-dire qu’elles contiennent peu d’éléments nutritifs et, à ce titre permettent une production d’eau potable. La station de pompage située sur la partie cazaline alimente 50% de la consommation des communes de La Teste de Buch, Arcachon et Gujan-Mestras.

Comme tous les lacs composant la chaîne des lacs du littoral Aquitain, il s’est formé naturellement sous une double force :

  • accumulation d’eaux venant de la plaine landaise (rivière Gourgues)
  • cordon dunaire empêchant l’écoulement d’eau vers l’océan.

Seul le Bassin d’Arcachon a échappé à cette logique et a maintenu son lien avec la mer grâce au fort débit de La Leyre et à la force des marées qui transitent par la passe.

Les rives du lac hébergent une faune et une flore variées dont certaines espèces sont rares. C’est pour cette raison que le lac est intégré au réseau des sites « NATURA 2000, Zones humides de l’arrière dune des pays de Born et Buch ».

La forêt usagère : une exception historique, faunistique et floristique

Comprendre la forêt usagère c’est d’abord connaître son histoire. Celle-ci commence au XVe siècle ou le Captal de Buch, Jean de Foix de Grailly, confirme par la baillette de 1468 l’accord donné précédemment par son père de permettre, aux habitants de La Teste, Cazaux et Gujan,  l’usage de la forêt. L’usage étant entendu comme le gemmage (récolte de la résine des pins) moyennant redevance (le droit de gemmayre), le droit de ramasser du bois mort pour le chauffage et le droit de couper du bois vert pour construire des cabanes et des bateaux.

 

Il faut mettre en perspective cette baillette avec le droit courant féodal, ou le seigneur faisait pendre quiconque ramassait du bois sur ses terres, pour comprendre le caractère exceptionnel de ce statut. C’est donc un système du XVe siècle, dérogatoire au droit commun, qui régit encore la forêt usagère aujourd’hui. En effet depuis cette époque les règles qui s’appliquent sont les Baillettes (convention octroyées par les différents Captals aux habitants du Captalat et les Transactions (conventions négociées entre les différentes parties, Captal, Communes, Ayants-pins, usagers).

 

Les principales étapes de cette gestion sont :

  • La Baillette de 1746 qui reconnait « à perpétuité » les ayants-pins comme légitime propriétaire à condition de respecter les droits d’usage.
  • La transaction de 1759 qui précise ces droits et reste le socle de l’usage actuel. Seuls les ayants pins sont propriétaires des parcelles et ont le droit de gemmage mais tous les usagers ont le droit de ramassage et de coupe.

Mais les transactions qui définissent peut être le mieux l’esprit de la forêt usagère depuis des siècles sont :

  • les transactions de 1604 et 1645 qui vont dans le sens de la préservation du massif forestier, le droit d’usage devant être pratiqué en « bon père de famille », en évitant de dégrader la forêt, en choisissant soigneusement les pins à abattre et en luttant contre les incendies. C’est encore aujourd’hui, malgré les nombreux conflits entre Ayants-pins, usagers, Communes, Etat et même l’Europe, l’esprit de la gestion de cette forêt d’exception qui façonne sa qualité faunistique et floristique.

En effet, s’étendant sur 3860 hectares, soit environ 8 km sur 4 km, sur la commune de La Teste de Buch, 2 paramètres  caractérisent et façonnent cette forêt :

  • elle l’une des rares forêts naturelle, c’est-à-dire se régénérant toute seule (pas de plantation)
  • l’une des rares forêts seulement exploitée pour la gemme et donc hors sylviculture.

Cette double particularité lui permet d’abriter une grande variété d’arbres et donc d’héberger un sous-bois et une faune plus variée que les massifs plantés.

 


 

Un site qui abrite une richesse floristique et faunistique

UN MILIEU PAUVRE EN NUTRIMENTS, MAIS UNE BIODIVERSITE RICHE

Le lac de Cazaux est qualifié d’oligotrophe (pauvre en nutriments). Cette pauvreté en éléments nutritifs présente 2 avantages :

  • La potabilité de l’eau (c’est un des lacs de France dont l’eau est la plus pure)
  • Une biodiversité élevée, car les éléments qui y ont évolués ont dû développer des stratégies originales et spécialisées pour survivre.

Tout apport en nutriment (eutrophisation du milieu) aboutit généralement à menacer cette biodiversité spécifique.

Il faut donc porter une attention toute particulière à ce milieu rare et fragile abritant plusieurs espèces et habitats protégés sur le plan international.

 

DES ESPECES FLORISTIQUES RARES ET PROTEGEES

Les berges du lac présentent une grande diversité.

  • landes humides, plus ou moins tourbeuses ainsi que des boisements humides dans la zone inondable.
  • roselières, propices au développement des espèces piscicoles.
  • gazons amphibies oligotrophes, sur lesquels on trouve des plantes rares et vulnérables comme la Lobélie de Dortmann, voire endémiques (propre à un territoire) comme l’isoète de Bory, (une petite fougère aquatique). Une autre espèce endémique du Sud-Ouest, le faux-cresson de Thore (espèce qui s’exprime différemment en fonction de son emplacement et qui ne fleurit qu’une fois exondée), s’observe aussi régulièrement dans les landes humides et les pelouses inondables.

UNE FAUNE AERIENNE, TERRESTRE ET AQUATIQUE

  • Dans les airs : Outre les différents passereaux, des canards sauvages et des mouettes, on peut observer quelques pins couverts de guano produit par des Grands cormorans venus du proche Bassin d’Arcachon pour faire le plein de poissons. On y trouve aussi une espèce rare : le Blongios nain, plus petit héron européen au plumage bleuté. En toute saison les rives du lac sont hospitalières. En hiver, elles accueillent une population hivernante de Plongeons imbrin et quelques Plongeons arctiques venus se réchauffer dans notre sud-ouest.

 

  • Sur terre : Des reptiles et batraciens communs mais aussi une tortue rare, la Cistude d’Europe, fréquentent ces rives. Au printemps la migration des grenouilles offre un spectacle impressionnant sur les voies d’accès à la Halte nautique, des milliards de têtards tapissent le sol et fournissent une pâture, appréciée des cormorans et des loutres.

 

  • Dans l’eau : Côté « poisson fourrage » on trouve gardons, rotengles, brèmes, grémilles et goujons. Tanches et carpes sont également présentes. On peut admirer quelques beaux exemplaires de carpes, d’un âge respectable, nager dans les eaux de la Halte nautique. Côté carnassiers, perches et brochets font la joie des pêcheurs. On y trouve aussi des anguilles, des sandres et des black bass.

Certaines de ces espèces sont endémiques (propre au territoire) mais d’autres ont été introduites récemment. Certaines de ces espèces sont jugées invasives, écrevisse américaine, perche soleil, poisson chat, etc…car elles se développent au détriment des espèces locales.

La richesse et la rareté de ces espèces animales et végétales font l’objet d’une protection et sont intégrées au sein du réseau NATURA 2000.

 


 

La protection du lieu : l’affaire de tous

 

LE RESEAU NATURA 2000 : UN CLASSEMENT DE PROTECTION A L’ECHELLE EUROPEENNE

Le lac de Cazaux est classé en zone Natura 2000. Outil fondamental de la politique européenne de préservation de la biodiversité, le réseau Natura 2000 vise une meilleure prise en compte des enjeux de biodiversité dans les activités humaines.

La démarche Natura 2000 privilégie donc la recherche collective d’une gestion équilibrée et durable des espaces tout en prenant en compte les préoccupations économiques et sociales. En Europe, le réseau est constitué de 27 522 sites. En France on compte 1 766 sites protégés par ce dispositif.

UNE ACTION COMMUNALE CONCERTEE POUR UNE HARMONIE ENTRE L’HOMME ET SON MILIEU NATUREL

L’équilibre entre préservation du milieu naturel et activités humaines est au cœur des actions menées par la Commune de La Teste de Buch avec l’ensemble des acteurs concernés : chasseurs, pêcheurs, plaisanciers, Base aérienne 120, communes limitrophes et intercommunalité. La Commune encadre les activités humaines sur le lac (règlementation, balisage, surveillance des plages…) pour une cohabitation harmonieuse.

  • Elle met à disposition des équipements GRATUITS, cendriers de plage, cuves de récupération des résidus de fonds de cales, toilettes publiques ;
  • Elle favorise l’accès aux bateaux à propulsion principale électrique (installations techniques et priorisation d’attribution) ;
  • Avec la COBAS (intercommunalité du sud Bassin) elle a mis en place le tri sélectif par bacs enterrés à la sortie des pontons de la Halte nautique ainsi que des bacs de récupération des batteries et piles ;
  • Elle diffuse une information régulière sur les bonnes pratiques environnementales car celles-ci sont l’affaire de chacun.

LA PROTECTION DU MILIEU NATUREL : L’AFFAIRE DE CHACUN

L’enjeu : Sauvegarder un milieu naturel, atout majeur du développement économique de la Commune, et protéger un lieu qui fournit 50% de l’eau potable des communes du Sud Bassin.

Pour cela, au-delà des actions institutionnelles il faut une nécessaire prise de conscience de chacun pour mettre en œuvre les bonnes pratiques.

 

Les eaux du lac ne sont pas des latrines !

La Commune met à votre disposition des toilettes publiques et gratuites sur toutes les plages de Cazaux (Centrale, Halte nautique, Laouga),

Les plages ne sont pas des cendriers géants !

Vous pouvez retirer des cendriers de plage gratuits, à la Capitainerie de la Halte nautique, à l’office du tourisme, à la Mairie ainsi que dans les mairies annexes,

Les espaces publics ne sont pas une dechetterie !

Des poubelles de plage se trouvent sur chaque lieu de baignade, des conteneurs de tri sélectif équipent les sites proches des plages ainsi que la Halte nautique.

Se protéger du soleil tout en protégeant la nature !

Chaque année 14 000 tonnes de crème solaire finissent dans les eaux de baignade. L’oxybenzone, l’octinoxate, les nano particules sont autant de produits nocifs pour la faune et la flore aquatique.

 

Des alternatives existent déjà, crèmes et écrans solaires, bio dégradables, à base de minéraux (dioxyde de titane, oxyde de zinc)  sans incidences nocives pour la nature.

Mais aujourd’hui, le simple respect des consignes suivantes permet de diminuer l’impact de ces crèmes tout en vous protégeant :

  • Attendre 20 minutes pour aller dans l’eau après avoir mis de la crème solaire ;
  • Utiliser des maillots et tee-shirts anti UV ;
  • Eviter l’exposition au soleil en milieu de journée.