Les artistes
ROUGE.
Rouge est une artiste qui travaille dans l’espace public, en proposant des œuvres picturales dont la composition est souvent de nature narrative.
Hommage à la continuité du vivant
Ici le portrait de cette femme et de son nouveau-né, qui s’ancrent dans des jeux de lumières et de matières, faisant écho au sujet de la naissance et plus largement de nos origines. Une œuvre dont les dimensions monumentales confère à l’ensemble, une stature héroïque et singulière.
« Mon expérience de cette étape particulière de la maternité est celle d’un devenir animal. Jamais je n’ai autant ressentie une continuité de mammifère, comme force et noblesse, à l’opposé d’une animalité basse, que durant cette aventure de la mise au monde. Porter, accoucher et nourrir son enfant, c’est une occasion incroyable de devenir corps, comme l’est parfois le sport, comme le sont les rares moments où la tête ne prévaut pas. » Rouge.
Rouge Hartley sur instagramJEAN ROOBLE
Né à Versailles en 1981, Jean Rooble est un artiste plasticien et graffeur autodidacte. Il travaille à la bombe de peinture, à main levée et n’utilise ni pochoir, ni projection. Depuis plusieurs années, son travail est axé sur la réalisation de portraits hyperréalistes, sur murs ou sur toiles. « Humain, je peins des humains et c’est le fil conducteur de ma vie. Associer le modèle à la démarche c’est quelque chose qui me tient à coeur. »
Sans titre
Son sujet de prédilection, le portrait, se retrouve ici dans la figure anonyme d’une femme, dont le regard est tourné vers l’océan.
Appliquée à plier un drap, les motifs floraux de celui-ci rappellent le statut de décor que la nature a occupé dans l’histoire de l’art ; les couleurs douces, mais contrastées et un cadrage blanc, proposent une vision picturale en regard de la jetée du bord de mer.
Sans titre
Ici est réalisé un détail en échelle macro, de la fresque qu’il a peinte sur la façade du centre culturel Dignac au Pyla-sur-mer.
Le site de Jean RoobleKEGREA
Kegrea, né en 1988, vit et travaille à Angoulême. Artiste plasticien, il travaille à la collecte de traces, de documents de toute sorte, de photographies de lieux, de personnes, devenus invisibles. La matière trouvée est un point de départ pour lui redonner vie et sauver une part d’humanité de l’oubli. L’histoire devient un matériau comme la toile ou la couleur. C’est un travail d’ethnologie, d’archéologie contemporaine qui se traduit en installations, en peintures ou sous toute autre forme créatrice.
Après nous, le déluge
Un bateau sur cale, dans un face à face immobile aux véhicules stationnés sur le parking. Une vision familière du territoire, éclairée par un ciel orangé et une touche légèrement impressionniste ; une manière d’interroger l’obsolescence de nos systèmes, par l’image presque romantique d’une pinasse en attente.
Le site de Kegrea
LAURENT CERCIAT
Laurent Cerciat questionne notre rapport à la nature, à travers une référence à l’histoire des jardins et des paysages. Des déambulations dans l’espace urbain ou rural sont l’occasion de porter un regard nouveau sur l’environnement ordinaire et une attention particulière à la flore spontanée. En résultent des séries photographiques, des sculptures ou des installations éphémères, évoquant le monde végétal ou le mettant en scène.
Dessin végétal (vergerette du Canada, lierre, grand plantain)
Ces silhouettes agrandies sont celles de plantes spontanées rencontrées à proximité, sur la place Gambetta ou directement sur le mur. Par des matériaux naturels venant de la forêt, elles rendent visibles ce qu’habituellement on ne remarque pas : ces plantes « adventices », aux nombreuses vertus notamment écologiques, médicinales ou nourricières, qui réussissent à s’adapter en milieu urbain et qui de manière inattendue nous reconnectent à la nature de nos sols, à l’histoire de nos paysages et à celle de leurs habitants animaux ou humains…
Œuvre réalisée dans le cadre d’un atelier participatif.
Le site de Laurent CerciatSEBASTIEN THEBAULT Belarra
Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux en 2008, ses préoccupations artistiques sont essentiellement liées à l’abstraction géométrique. Il nourrit sa peinture de nombreuses expériences singulières, comme son travail de signalétique pour le CHU de Bordeaux qui lui permet de rationaliser son rapport aux formes et aux couleurs. On pourrait aussi bien parler de sa production autodidacte musicale qui ajoute une dimension à sa vision globale et tridimensionnelle.
Paysage
Ici il propose, comme un écho à l’architecture du théâtre, une série de lignes parallèles, dont le jeu de déséquilibre participe à scénographier le paysage urbain.
Sébastien Thébault sur InstagramNathalie MAN
Nathalie Man est autrice poétesse et street artiste. Elle a poursuivi des études de littérature , de philosophie et de sciences politiques. Elle voyage en Europe et en Asie et commence à afficher ses
street poèmes en 2013. Elle publie plusieurs ouvrages, tel que Perception ou le Journal d’Elvire, journal intime fictionnel qui permet de se plonger dans plusieurs périodes historiques. elle mène actuellement des projets d’écriture et de création dans des actions de territoires, telle qu’une résidence dans la communauté d’agglomération de Rochefort Océan.
Ici elle propose un poème en écho à Echappée Sauvage, à retrouver sur la façade de la Biblio, place Edmond Doré.
Voir le site de Nathalie Man