Du bureau de bienfaisance au Centre Communal d’Action Sociale
Jusqu’à la Révolution française, l’aide aux pauvres relève
principalement de la charité individuelle ou de l’Église.
Cependant, l’ordonnance de Moulins, en 1566, confie aux
municipalités le soin d’assister pauvres et mendiants. Ce droit
d’assistance est consacré par la loi du 7 frimaire an V (27
novembre 1796) qui crée officiellement les bureaux de
bienfaisance. La loi du 15 juillet 1893 institue dans chaque
commune un Bureau d’Assistance chargé d’accorder
l’assistance médicale gratuite.
Après la Seconde Guerre mondiale, l’Assistance cède la place à l’Aide
Sociale. Un décret du 29 novembre 1953 crée le Bureau d’Aide Sociale
(BAS). Les lois de décentralisation de 1982-1983, en redéfinissant les
compétences respectives de l’État et des Collectivités Territoriales,
apportent de nouveaux changements, concrétisés par la loi du 6
janvier 1986.
Le BAS est rebaptisé Centre Communal d’Action Sociale (CCAS).