LISA CHAIB-AURIOL, SOPRANO
PIERRE-YVES CRAS, BARYTON
CHOEUR FIAT CANTUS
THOMAS TACQUET, PIANO
PEJMAN, DIRECTION
“Mon Requiem a été composé pour rien… pour le plaisir, si j’ose dire !” témoigne Gabriel Fauré à propos de cette œuvre aujourd’hui parmi les plus jouées du compositeur. Dans un entretien, il précise qu’il “a cherché à sortir du convenu”, préférant exprimer sa sensibilité d’artiste, sa conception personnelle de la mort comme “une délivrance heureuse, une aspiration au bonheur d’au-delà, plutôt que comme un passage douloureux”. C’est cette lumière qui, encore aujourd’hui, marque l’auditeur découvrant ou redécouvrant l’œuvre ; une lumière tout à fait marquée par l’héritage français, comme le permettront d’entendre les quelques œuvres de Lili Boulanger, Reynaldo Hahn et Jean Roger-Ducasse mises en regard.