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Erosion des plages océanes : anticiper pour protéger

Avec un littoral long de 24 kms, La Teste de Buch est confrontée à une forte pression érosive de sa façade maritime, qui se traduit par un recul progressif du trait de côte et un abaissement de la plage, particulièrement en hiver. En effet, les tempêtes hivernales à elles seules provoquent d’importants reculs (jusqu’à 40m parfois), et des dommages sur les perrés et les enrochements du musoir de la Corniche. Afin d’anticiper les risques futurs pour ses usagers, la Commune a mis en place une Stratégie Locale de Gestion de la Bande Côtière.

 

 

Cinq secteurs aux dynamiques érosives différentes ont été identifiés

 

 

 

Située à la fois à l’entrée du Bassin et face à l’océan, la Commune de La Teste de Buch (comme Lège-Cap Ferret) est soumise à des cycles érosifs naturels de son littoral, influencés à la fois par l’évolution des passes et l’assaut de la houle marine, notamment lors des tempêtes hivernales. Cette érosion entraîne un recul important du trait de côte et menace donc, à plus ou moins long terme, les installations en front de mer.

 

 

 

Différentes études ont été menées pour comprendre les phénomènes en jeu, identifier les différentes zones impactées, et faire une projection dans le futur. 5 secteurs soumis à des dynamiques érosives différentes ont été identifiés : les perrés du Pyla, le musoir de la Corniche, la dune du Pilat, les plages océanes, et La Teste sud.

 

 

 

Une Stratégie Locale de Gestion de cette Bande Côtière a ensuite été élaborée, en concertation avec les différents partenaires impliqués. Elle prévoit un programme d’actions pour s’adapter au mieux à cette inéluctable évolution du littoral.

Illustration carte zones
UNE STRATEGIE EN 7 POINTS POUR COMPRENDRE, PREVENIR, ET AGIR

 

La Stratégie Locale de Gestion de la Bande Côtière  :

 

  • Connaissance et conscience du risque
  • Surveillance et prévision de l’érosion
  • Alerte & gestion de crise
  • Prévention & intégration du risque d’érosion
  • Réduction de la vulnérabilité des biens et des personnes. Relocalisation.
  • Accompagnement des processus naturels ou lutte active souple contre l’érosion
  • Gestion des ouvrages de protection ou lutte active dure contre l’érosion

Les perrés sous surveillance

illustration plage perrés

Ré-ensabler pour protéger

Ce secteur a bénéficié depuis les années 1920 d’une défense dite « dure » afin de fixer le trait de côte, notamment par la construction de 17 ouvrages de protection en épi (pour casser les vagues et retenir le sable), et d’un linéaire de 4270m constitué de perrés de haut de plage pour protéger les habitations situées en front de mer.

Chaque propriétaire se doit d’entretenir le perré au droit de sa parcelle, et une association de riverains (l’ASA) est en charge de surveiller cet ouvrage et d’intervenir en cas d’urgence si l’un des riverains était défaillant.

Néanmoins, soumis à une érosion marine récurrente, notamment l’hiver, la plage se creuse progressivement au pied des perrés, mettant en danger leur stabilité. Pour prévenir ce phénomène, une campagne de ré-ensablement est menée tous les deux ans par le SIBA en janvier-février pour combler l’affaissement de la plage.

La zone des plages océanes, baptisée "Plans Plages", réaménagée

Entretenir et aménager chaque année pour accueillir le public en toute sécurité

Chaque année, les tempêtes hivernales érodent le littoral, provoquant parfois des reculs importants pouvant atteindre 40m.

Si l’ONF est en charge de la gestion de la partie forestière (où se situent les parkings) et intervient pour limiter l’érosion par des plantations d’oyats par exemple ou l’encadrement des cheminements d’accès, la Commune effectue chaque année d’importants travaux d’entretien et d’aménagement pour pouvoir ré-accueillir le public en toute sécurité à chaque saison estivale (aménagements vers les plages, entretien des parkings, élagage des arbres…).

illustration travaux Petit Nice
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