# Exposition

Exposition – ESPRITS

Du mardi 06 août au dimanche 11 août

La Galerie du Pilat

Bruno Boigontier et François Dhoury

Rendez-vous du 6 au 11 août 2024 à la Galerie du Pilat pour l’exposition « ESPRITS ».

Deux regards,
une façon de mettre en lumière,
de révéler ce qui est là, présent,
caché, sous-jacent, oublié
la magie des formes, l’extraordinaire beauté des œuvres de la Nature,
l’essence-même des choses,
l’esprit discret qui appelle à voir,
à contempler, à rêver,
à voyager en imaginaire,
à aimer
deux photographes s’associent pour
honorer la beauté, la curiosité,
le singulier, le simple et le sophistiqué.

A propos des ARTISTEs

Bruno Boigontier

Par Hélène Capdepon-Gimenes, conservatrice du Centre d’Art Sébastien (St Cyr sur Mer)

Biologiste, puis journaliste, auteur et photographe, Bruno Boigontier se consacre à la photographie d’art depuis plusieurs années. Comme à son habitude, il explore cet univers avec une grande liberté, au gré d’une narration imaginaire qui invite le regard à sa suite, tendre, poétique et sincère.
Photographe professionnel, ce ne sont pourtant pas les effets techniques qui l’attirent. Non, ce qui guide son objectif depuis toujours, c’est la beauté simple de ce qui nous entoure mais que nous ne voyons plus. Dans les forêts du monde, il a exploré le thème de la paréidolie en mettant en lumière les visages cachés dans les troncs noueux, la présence d’un esprit malicieux, tout un bestiaire de bois, drôle et émouvant. Dans les villes, il a capté la magie de la lumière qui se reflète et saisi au fil de ses pérégrinations des silhouettes inconnues en chemin vers une histoire à inventer.
Une alchimie de l’instant, de l’effet minimal, relevé d’un travail de post-production tout en sobriété (un simple détourage, un décor en N/B) pour nous autoriser à voir, en grands formats, notre part de rêve et d’imaginaire.

 

François Dhoury

A 7-8 ans, son père lui offre son premier appareil, un Foca sport, afin qu’il le prenne en photos aux côtés de sa mère. Adolescent, membre du club photo de son collège, il découvre avec enthousiasme la magie du développement noir et blanc et du tirage. Jeune adulte à Nouméa, il est durant 16 mois le photographe officiel d’un régiment, un Reflex 24 x 36 entre les mains. Et pourtant, la profession de photographe lui semble inaccessible alors, et il exerce plusieurs métiers avant d’oser, en 2017, après des années de pratique et de perfectionnement, franchir le pas et s’installer comme photographe professionnel sur le Bassin d’Arcachon.

Actuellement, il travaille principalement sur deux séries. Du noir et blanc calligraphique, quelques traits de lumières dans un environnement noir… Deux regards :

  • L’art au quotidien. Dans cette série, son regard et mon attention se portent sur le beau, le discret, qui nous entoure au quotidien. Une invitation à aller vers davantage de conscience.
  • La théra-poésie : des séances photos théra-poétiques au cours desquelles il invite les personnes à se mettre à nu… à se connecter à leur identité. Une approche esthétique et sensible sans voyeurisme, offrant au contraire une image poétique du corps, dans la poésie d’une lumière subtilement maîtrisée.